Expositions

L’Afrique Centrale dans l’objectif. 100 ans de regards subjectifs

Aux Archives de l’État à Namur, Boulevard Cauchy 41 à 5000 Namur.

Du 19 décembre 2022 au 23 février 2023. Fermé du lundi 26 au vendredi 30 décembre.

Du lundi au vendredi de 9h à 16h30.

Ouvertures exceptionnelles les samedis 7 et 21 janvier, et 4 février de 14h à 16h30. Visite guidée à 14h. En semaine, visites guidées les vendredi 27 janvier à 12 h 30 et mercredi 8 février à 15 h.

Accès gratuit

Qu’évoque pour moi l’Afrique Centrale ? Quelles images me viennent à l’esprit ? Comment puis-je me figurer cette partie de l’immense continent africain ? Ces questions, le MusAfrica les pose régulièrement à ses visiteurs pour les inviter à s’interroger sur leurs représentations de l’Afrique. Souvent de mêmes images sont évoquées, telles des leitmotivs solidement ancrés ; elles forment l’imaginaire collectif.

L’imaginaire collectif est le produit d’une construction lente mais décisive qui recourt à des sources multiples (objets, livres, presse, images, etc.) où le travail des photographes joue un rôle notable.

Présentée aux Archives de l’État de Namur, l’exposition L’Afrique Centrale dans l’objectif. 100 ans de regards subjectifs explore cet imaginaire à travers les clichés de cinq photographes qui, chacun à leur époque, proposent leur regard.

Joseph Dardenne et Casimir Zagourski font découvrir le cœur du continent durant l’entre-deux-guerres. Pierre Dandoy témoigne de la visite en 1955 du roi Baudouin au Congo. Angelo Turconi relate ses découvertes et rencontres réalisées à partir des années 1970. Enfin, Bernadette Vivuya propose un regard féminin, jeune et congolais dans le Kivu d’aujourd’hui.

Expositions passées

Congo en cases. Quand la bande dessinée parle du Congo/

Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – du 17 octobre au 30 novembre 2022 – Accès gratuit

Dans le cadre de ses missions, le Musée Africain de Namur | MusAfrica interroge continuellement les rapports établis entre la Belgique et l’Afrique, en particulier l’Afrique Centrale, dans le passé comme dans le présent. Or, la bande-dessinée est un média qui aborde ces rapports sous des formes extrêmement variées, permettant l’exploration de réalités historiques et contemporaines sous des facettes multiples.

En République Démocratique du Congo, la bande dessinée constitue un support populaire qui intéresse les artistes autant que les lecteurs, et ce, depuis l’arrivée de ce média à la période coloniale. Aujourd’hui, les auteurs congolais ont beaucoup à dire et parlent du pays, de son actualité, de ses populations, de son histoire…

Du côté européen, depuis trois décennies, le monde de la bande-dessinée franco-belge démontre un intérêt marqué pour l’Afrique, et en particulier pour le Congo. Les auteurs reprennent par là une exploration déjà entamée par leurs prédécesseurs au milieu du 20e siècle, avec toutefois un regard nouveau sur le passé colonial.

Tout conduit à explorer la bande dessinée produite au et autour du Congo : c’est ce à quoi vous invite le Musée Africain de Namur dans son exposition Congo en cases. Quand la bande dessinée parle du Congo.

Du 17 octobre au 30 novembre 2022

Atrium du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles

Boulevard Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles

Accès gratuit, tous les jours (sauf week-end) de 10h à 18h

https://www.federation-wallonie-bruxelles.be/index.php?id=60

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Stephan Goldrajch. La légende de l’éléphant : 06 juillet – 21 décembre 2018

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Accompagné de la photographe Myriam Rispens, l’artiste Stephan Goldrajch raconte qu’un éléphant, après un grand déluge, a été abandonné à Bomel.

De ce quartier de Namur au Musée Africain de Namur, il n’y a qu’un pas… d’éléphant. Aussi l’artiste a-t-il été invité à investir les salles du Musée pour créer un lien entre ses réalisations et les collections permanentes.

En partenariat avec le Centre Culturel de Namur (Abattoirs), MusAfrica a le plaisir de vous faire découvrir l’univers poétique, artistique et même humoristique de l’artiste aux multiples talents.

 


Congo Paintings : 23 février – 27 mai 2018

Au détour des salles du Musée Africain de Namur, l’exposition « Congo paintings, une autre vision du monde » propose au public une immersion dans les méandres de l’histoire du Congo et des représentations de la société proposées par des peintres congolais contemporains.28056308_2068351913439108_5919488571401686548_n

Ces peintres, qui se décrivent eux-mêmes comme « populaires » (Cheri Samba, Moke, Cheri Cherin, Pierre Bodo Pambu, notamment) apparaissent dès la fin des années 1960 à Kinshasa. Ils puisent leur inspiration dans la vie quotidienne congolaise, l’environnement urbain, les thèmes politiques ou tout autre sujet de société. Les sujets relatant la joie de vivre sont bien représentés par des scènes de danses, de fêtes ou de « SAPE » (Société des Ambianceurs et des Personnalités Elégantes).

Par leur travail, ces artistes portent un regard critique sur la société, les politiciens, la vie de couple, souvent avec amusement, en toute liberté. Venant pour certains du monde de la publicité ou de la bande dessinée, ils introduisent parfois dans leurs œuvres des textes, reliquats d’un mode d’expression de leurs débuts, pour renforcer la portée de leur message.

Leurs expressions artistiques sont variées, souvent hautes en couleurs, hors de toutes contraintes académiques. Certains tableaux offrent une vision allégorique et fantasmagorique du monde, rappelant par divers aspects l’héritage de Dali ou même de Jérôme Bosch. Shula ou Pierre Pambu Bodo en sont les dignes représentants.

Ce courant d’art congolais, exposé de plus en plus souvent et suscitant l’engouement partout à travers le monde, se développe encore aujourd’hui avec des toiles, naïves ou surréalistes, parfois moralisatrices, produites par la dernière génération de peintres, comme Sam Ilus, Moke Fils, Amani Bodo, Pita Kalala, Mika, Bodo Fils, etc.